A la fin, elle part au Panama où elle s'occupe de son mari malade. Elle y meurt, comme lui. Jusqu'à l'âge de soixante ans, elle continue de danser puis elle cesse. Elle ne pense pas que tout danse encore en elle. Elle pense qu'elle a eu une carrière et une chance incroyable et qu'elle rencontré des danseurs qui avaient cette flamme qui transforme tout. Elle se souvient de l'enfance anglaise, de la Chine, de sa mère restée seule avec elle, des planches, du succès et de la Rolls dans laquelle elle a accueilli Rudolph Noureyev.
Elle pense aux Russes en Chine, à leurs cours et à ce jeune Russe admiratif et fougueux qui s'est trouvé devant elle un beau jour. Tout d'un coup, c'était le printemps. Margot a trop de tact pour regretter vraiment, trop d'intelligence pour expliquer ses choix. Elle les a faits, voilà tout et il la regarde.
C'est ce qui la rend si unique.