
« Je ne sais plus s’il m’étonne davantage par le miracle de ses vols ou par l’intensité de son jeu. […] Le Spectre de la rose, c’est Nijinsky. Dans un costume aux pétales frisés auquel le rêve de la jeune fille ajoute peut-être l’image précise d’un récent danseur, il pénètre parmi les cretonnes bleues avec la chaude nuit de juin. Il mime et concentre tout ce qui, jusqu’alors, me semblait intraduisible d’un triste et superbe assaut d’arôme. Orgueilleux de sa rouge turbulence il tournoie en suaves remous, imprègne...
[Lire la suite]