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Moi, je sais d'où souffle le vent. Ecrits sur la danse.
15 février 2024

Erik N / Le Danseur. Partie 4. Vestris.

 VESTRIS

3. Grands rôles et tentations extérieures.

Erik règne sur le New York City Ballet mais il songe, par fidélité à Nijinsky, à une nouvelle orientation de sa carrière. Il irait à Hambourg

Erik fut ovationné pour Vestris. Les critiques furent élogieuses. Il était magique. Martins parlait déjà de le reprogrammer ; L’hommage à Bournonville qui suivait, avait plus aussi. Mais lui !

Erik fit comme il avait dit. Il posa un rendez-vous avec John Neumeier Il arriva un peu tendu dans cette grande ville allemande aussi digne et hautaine que les capitales du nord qui avaient jalonné son enfance mais il comprit vite, qu’homme d'une ville et d'une fidélité, Neumeier était celui qu’il lui fallait. Cet Américain originaire du Milwaukee était arrivé à Hambourg en 1973. Il y était toujours en ce début d’année 1990. Mince, le regard bleu plein de vivacité, il semblait animé d'une vie intérieure sans fin et donnait le sentiment, quand il s'adressait à vous, de vous considérer comme la personne la plus intéressante de la terre non par fatuité mais par humilité. En parcourant les couloirs de l'Opéra de Hambourg, Erik ne vit pas grande différence entre Covent Garden, l'Opéra de Paris et le New York City ballet. Il pensa même au Ballet royal danois. Il y avait partout ce mélange de solennité et de simplicité, ces recoins et ces escaliers, ces endroits oubliés et ces portes fermées sur des bureaux parfois imposants. Mais cette fois, il rencontrait John Neumeier, si lumineux et fier : la danse l’habitait nuit et jour et il adorait son théâtre.

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