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Moi, je sais d'où souffle le vent. Ecrits sur la danse.
21 février 2024

Erik N / Le Danseur. Partie 3. Fin de tournage et perspectives new yorkaises.

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8. Fin de tournage, fête et voyage.

Erik a terminé le tournage du "Danseur". Il est amoureux de Chloé et celle-ci voudrait le rejoindre à New York. 

On tourna encore mais Erik avait fait sa part. Il eut plus de temps à consacrer à Chloé. Celle-ci était songeuse. Elle avait compris, à force de questionner le danseur, quels étaient les enjeux du film qu’il tournait et quand elle les avait eu mesurés, elle s’était sentie exclue. Elle était une artiste, elle-aussi mais son univers était le dessin et la peinture. Elle s’agaçait de ne pas avoir réussi le dernier portrait qu’elle voulait faire d’Erik en costume de « Jeux ». Il lui semblait singer les affiches qu’elle avait vues. Elle ne réussit que quand elle isola le personnage du jeune joueur de tennis. Il était aux aguets, frémissant et beau. Quand il vit ce qu’elle avait fait, il fut ravi :

-C’est parfait ?

-Mais oui, ma chérie !

Elle parut doublement contente car elle lui annonça que ses dessins étaient jugés bons.

-Julian Barney, celui à qui tu m’as dit de m’adresser, les a regardés et m’a répondu. Il me dit de poser ma candidature et cite plusieurs écoles. Je suis en train de faire mes demandes et de faire le nécessaire pour avoir une bourse.

-Tu vois, c’est bien !

-Il es snob, ce type, on dirait.

-Oui, il l’est ; mais il est très cultivé.

-Tu le connais bien ?

-Oui.

-Vous êtes amis alors ; vous vous êtes appelés pendant ton tournage. Il y a quelques jours encore.

-Oui, nous sommes liés.

Elle était perplexe ; pouvait-elle se fier à quelqu’un comme Erik ? Elle était folle de lui et il paraissait l’être d’elle mais qu’en serait-il à New York ? Tout de même, elle était heureuse ce ces quelques jours où ils étaient sans cesse ensemble. Une après-midi, il fut particulièrement ardent. Il la pénétra deux fois de suite. Elle était exigeante et prit son temps pour jouir. Il fut patient. Elle lui dit des mots d’amour et il lui en dit aussi. Puis elle pensa au beau faune ; il était pulsionnel. Le lendemain, alors qu’elle voulait le questionner, il fut caressant, la troubla et la dissuada de parler. Il la prit de manière classique puis quand il l’estima juste, il la fit se retourner et la sodomisa. Elle l’incitait à cette pratique depuis quelques temps et il se pliait à ses désirs. Le fait est qu’il savait vraiment prendre une femme mais elle restait hésitante. Il était bisexuel mais évitait le sujet ? Mais l’aimait-il ? Et si c’était le cas, que valait son amour pour une femme ? Plus lourd ou moins lourd que celui qu’il pouvait éprouver pour un homme ?

 

 

 

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